Arthrose vaincue avec l'Eau de Quinton & Collagène

18/07/2023
Eau de Quinton en ampoule (les grandes quantités perrissent)
Eau de Quinton en ampoule (les grandes quantités perrissent)
Dans un bocal en verre: 1 poignee de graines de lin + eau à laisser poser 24h au frigo, Renouveller l'operation avec les memes graines 3 ou 4 fois pour obtenir de nouveau du collagene
Dans un bocal en verre: 1 poignee de graines de lin + eau à laisser poser 24h au frigo, Renouveller l'operation avec les memes graines 3 ou 4 fois pour obtenir de nouveau du collagene
Collagene = graines de Lin+ eau 24h au fridge
Collagene = graines de Lin+ eau 24h au fridge
Aujourd'hui il est encore plus efficace de traiter avec de l'Eau de Quinton en injection , il suffit de trouver une infirmière qui accepte  piquer dans les zones douloureuse 1 fois la semaine...!!! ou soi-même avec les piqures d'insuline en vente libre autour de la zone après avoir vu avec l'infirmière.

Une piqure d'eau de mer filtrée QUINTON isotonique en intramusculaire sur zone par semaine
+ 1 ampoule sous la langue/j
+ 1 verre de COLLAGENE maison /jour.

Une bonne Hydratation à l'eau hydrogenée (30€) améliore grandement l'efficacité des supplements et de la santé, H2 étant la plus petite molécule du vivant, elle permet aux informations de s'insérer dans toutes les cellules sans blocages.  

Le magnésium (contenu dans le sel et/ou dans les ampoule d'eau de mer Quinton) permet d'entrer dans le noyaux des cellules et ainsi avoir une hydratation complete.

L'équilibre acido-basique doit être respecté pour que le corps ne forme pas de "cristaux" obstruant les articulations (anti-acidose: 1 càcafé /j de Bicarbonate soude alimentaire)

L'équilibre de Polarité électrique du corps  (electrons +&-) est tout aussi important car si la circulation est bloquée, plus rien ne peut fonctionner.


Henri PICARD, 'Vaincre l'Arthrose PDF., Extraits:   ancienne méthode via Oral.

" Formulation exacte des médicaments et des soins que nous conseillons à nos patients arthrosiques traités depuis plusieurs années.:

TRAITEMENT Général DE L 'ARTHROSE (P137)

A. — Oligo-éléments à absorber régulièrement par la voie perlinguale (garder le liquide pur 1 minute environ dans la bouche avant de l'avaler)

1) Gluconate de manganèse 0,00059 g pour 2 ml +

2)Gluconate de cobalt 0,00055 g pour 2 ml 2 millilitres 2 fois par semaine

3)Thiosulfate de sodium 0,0003 g pour 2 ml 2 millilitres 2 fois par semaine

4)Fluorure de sodium 0,000442 g pour 2 ml 2 millilitres 2 fois par semaine

5)Gluconate de potassium 0,00024 g pour 2 ml 2 millilitres 2 fois par semaine

6) Gluconate de magnésium 0,00178 g pour 2 ml 2 millilitres 2 fois par semaine


Chez les arthrosiques jeunes (moins de 40 ans), en particulier chez les femmes spasmophiles, on peut remplacer avantageusement le cuivre - or - argent par

1) Gluconate de manganèse 0,00059 g pour 2 ml 

2) Gluconate de cuivre 0,000518 g pour 2 ml 2 millilitres 2 fois par semaine

Et ajouter

3) Phosphate disodique 0,00014 g pour 2 ml 2 millilitres 2 fois par semaine


B. — Oligo-éléments complémentaires selon l'état particulier1

1) En cas de poussée douloureuse inflammatoire localisée ajouter :

Gluconate de cuivre 0,00518 g pour 2 ml

2 à 8 millilitres par jour selon l'intensité du processus inflammatoire.

(Les personnes tolérant mal cette forme de cuivre peuvent la remplacer par la formule  :

Adsorbat de cuivre 0,0003 g

Amylose  0,0400g

Glycérine  0,0400 g (en ampoules de 2 ml) (.


2) En cas de trouble circulatoire artério-veineux, en particulier états variqueux, artérites ou sclérose arté­rielle, ajouter :
— Gluconate de cobalt 0,00045 g pour 2 ml

2 millilitres 2 fois par semaine (de préférence par la voie intramusculaire plutôt que par la voie perlinguale)

3) En cas de fragilité neuro-végétative ou mentale ou de moindre résistance vis-à-vis des périodes dou­loureuses, ajouter :
— Gluconate de lithium 0,00814 g pour 2 ml
2 millilitres 3 fois par semaine

4) Chez les personnes de plus de 70 ans, ajouter :

— Iode 0,000024 g pour 2 ml
2 millilitres 2 fois par semaine


C. — Sels minéraux

Lactate de magnésium, 0,50 g par jour, 

ou la for­mule :

Chlorure de magnésium sec 25,40 g pour 100 ml 

Chlorure de calcium cristallisé 10,50 g pour 100 ml 

20 à 40 gouttes par jour selon le poids du sujet1

(1) Toutes ces formules existent en pharmacie sous forme de spécialités françaises

Il arrive rarement que certains sujets tolèrent mal les sels magnésiens. Dans ce cas il vaut mieux ne pas insister et ne pas leur en prescrire.


D. — Vitamines

Chez les arthrosiques âgés (plus de 60 ans) et sur­ tout chez ceux ayant tendance à la déminéralisation osseuse il est nécessaire de prescrire une ration sup­plémentaire de vitamines A et D

Les doses peuvent être :
— Rétinol ou Vit. A 350 000 UI
— Ergocalciférol ou Vit. D2 300 000 UI

à prendre par la voie buccale 1 ou 2 fois par mois avec interruption de 2 ou 3 mois de suite 2 fois par an.


E. — Remèdes tissulaires

Soit :

— Immunoglobulines de cartilages et de parathy­roïdes 0,30 ml pour 1 suppositoire (73 ml de globuli­nes)
3 suppositoires par semaine régulièrement ou par périodes de 2 mois sur 3. 

On peut aussi prescrire 1 suppositoire par jour 15 jours de suite en cas d'évo­lution arthrosique douloureuse et rapide.

Soit :
Cartilage 3 CH
Tissu synovial Tissu ligamentaire 3 CH

Os total 3 CH

En granulés  , ampoules perlinguales ou ampoules injectables à raison de :

5 granulés par jour voie perlinguale
1 ampoule par jour voie perlinguale
1 ampoule injectable sous-cutanée 3 fois par semaine. 


L 'effet de ce traitement « tient » en effet pendant au moins six mois. Ensuite, l'organisme de nouveau carencé en oligo-éléments actifs ne se défend plus et les douleurs reprennent.

Traitement des différentes zones

TRAITEMENT PARTICULIER A CHAQUE LOCALISATION ARTHROSIQUE 

La prise régulière d'oligo-éléments est la règle car six mois à 1 an après la cessation du traitement, les douleurs récidivent.


Arthrose Vertebrale

En cas de crise douloureuse aiguë, que ce soit au niveau de la colonne cervicale, dorsale ou lombaire, j'emploie toujours le cuivre à la dose de deux à quatre ampoules perlinguales par jour en lui adjoignant si nécessaire un comprimé d'aspirine en même temps que chaque ampoule. Il semble que l'association cui­vre + aspirine possède un effet anti-inflammatoire et décontractant remarquable, spécialement dans les crises aiguës vertèbrales.

plus rapides et que nous évitons au mieux les complications.

- Devant les arthroses vertébrales des sujets jeunes, surtout des femmes, où les lésions apparentes radiolo­giquement sont minimes, mais où les douleurs sont ressenties avec intensité, il faut toujours penser au terrain contracturé des spasmophiles. Dans ce cas nous devons augmenter leur ration de phosphore, de magnésium, de lithium et prescrivons en plus de peti­tes doses de calcium.

Nous devons aussi ajouter à leur traitement les vitamines A et D qui sont indispensables au métabo­lisme phospho-calcique dont l'importance devient alors prépondérante.

Les consignes d'hygiène et de médecine physique particulières à l'arthrose vertébrale sont importantes.

En réalité les soins préventifs doivent commencer dès l'enfance. Lorsque nous examinons les radios des adolescents il est très fréquent de constater non seule­ ment des anomalies de formation des vertèbres dont nous avons parlé plus haut (ostéochondrite) et qui nécessitent un traitement par oligo-éléments, mais encore une musculature insuffisante et des attitudes vicieuses. C'est la pratique rationnelle de certains sports ou d'une gymnastique médicale appropriée qui va éloigner ou limiter l'arthrose vertébrale future de ces sujets. Un sport remarquablement utile à la mus­culation du dos des adolescents et à l'entretien de celui des adultes est la pratique du canoé-kayak. Les mou­vements nécessaires pour actionner-les pagaies simples ou doubles font travailler l'ensemble des muscles du dos d'une façon particulière, douce et progressive.

Aux adultes et aux personnes âgées atteints d'ar­throse vertébrale nos conseils physiques sont ceux que nous avons décrits à propos du traitement général de l'arthrose. En gros il convient de respecter les limites que chaque cas impose. Éviter l'immobilisation totale qui aboutit à l'atrophie musculo-ligamentaire et dans l'autre sens éviter les excès de mouvement et de pres­sion articulaire (port de charge) qui provoquent l'in­flammation et l'aggravation de l'arthrose.

C'est là que le bon kinésithérapeute doit devenir le conseiller.

Cette localisation très sévère de la maladie arthrosi­que ne demande pas de remèdes particuliers à utiliser en plus de notre traitement général. Nous lui ajoutons seulement chez les sujets âgés les vitamines A et D pour leur permettre de mieux lutter contre la décalcifi­cation fréquente à partir de 70 ans qui entraîne une complication : la coxarthrose destructrice rapide.

Sur le plan de l'hygiène articulaire et des soins de médecine physique nos consignes sont précises et ri­goureuses.

Toujours selon le principe qu'une articulation a besoin de mouvements pour vivre nous conseillons d'abord de ne pas immobiliser la hanche mais au contraire de la faire fonctionner, mais pas n'importe comment. En effet, cette hanche a tendance à s'user. Mobiliser sans user reste possible à la condition for­melle et fondamentale que les mouvements s'exécu­tent sans pression. En marchant la hanche doit sup­ porter le poids du corps, donc le mouvement de marche ne lui convient pas et c'est là bien entendu que se situe la « pierre d'achoppement » du traitement hygiénique de la coxarthrose. Allez donc interdire la marche à un sujet de 50 ans solide et actif dont la hanche est encore peu détériorée ! Alors nous compo­sons, et le seul moyen de limiter cette mobilisation sous pression néfaste est de lui conseiller non seule­ ment de marcher le moins possible mais de se servir d 'une canne. S'il utilise correctement sa canne munie d'une forte poignée sur laquelle il pourra prendre appui, en la tenant avec la main du côté opposé à la hanche malade, il posera 15 à 20 kilos sur la canne.

Ce sera autant de moins que sa hanche aura à porter. Mais cette hanche a besoin de mouvement et, comme je viens de le dire, de mouvement sans pres­sion. Un moyen très simple et efficace de la faire travailler ainsi est d'utiliser un vélo d'appartement en prenant bien la précaution de ne pas serrer le frein. Il ne s'agit pas en l'occurrence de renforcer la muscula­ture, mais de faire vivre une articulation malade. Un quart d'heure de pédalage chaque jour est extrême­ ment salutaire aux hanches arthrosiques. Certains de nos patients sont devenus des cyclistes enthousiastes sur route et ont vu leur hanche arthrosique s'améliorer considérablement.

Il convient cependant de leur recommander de se servir d'un très faible développement pour monter les côtes de façon à éviter ces néfastes excès de pression articulaire.

Outre le pédalage, la nage et la mobilisation dans l'eau sont très salutaires à cette articulation. Aux patients de bien comprendre que la douleur doit être un signal d'alarme à respecter absolument. A ce pro­pos j'ouvre une parenthèse pour les faire réfléchir au fait que les calmants et les anti-inflammatoires sont néfastes à la coxarthrose dans le sens où l'apparition de la douleur est le signal d'alarme indispensable qui leur montre que le moment est venu de laisser leur articulation se reposer.


- Chirurgie conservatrice 

Nous avons vu qu'il existe en gros deux sortes de coxarthrose, celles qui surviennent sur des hanches mal formées et celles qui surviennent sur des hanches dont l'architecture est normale au départ. En ce qui concerne les premières, des possibilités chirurgicales existent qui ont pour but de donner à ces hanches une meilleure forme, ce qui mécaniquement équilibre et diminue la pression que subit le cartilage articulaire.

Imaginons une hanche subluxée, c'est-à-dire lors­ que la tête fémorale est insuffisamment emboîtée dans l'os du bassin. Dans ce cas la surface d'appui étant insuffisante les pressions, lorsque le patient se pose sur cette hanche, peuvent être doublées. Là le chirur­gien peut, avant que l'arthrose n'ait trop dégradé cette articulation, faire une greffe osseuse sur le pourtour du rebord externe du cotyle. Cette greffe s'appelle une butée ostéoplastique.

Les résultats en sont souvent remarquables. Mais, pour nous, la grande difficulté réside dans le fait que les patients, qui n'en souffrent encore que très peu, sont réticents à l'idée d'entrer en clinique et de subir une opération assez importante. La plupart du temps « ils préfèrent attendre ». Et quelques années plus tard nous nous trouvons devant une coxarthrose évo­luée, un interligne détruit. Alors le chirurgien refuse de faire une butée jugeant, à juste raison, qu'elle ne pourra amener l'amélioration désirée.

La butée est une opération préventive et, à la limite, curative dès le début de l'évolution arthrosique.

Une seconde opération, très fréquemment prati­quée, est de corriger les anomalies angulaires du col fémoral par rapport à la diaphyse de façon à modifier dans un sens favorable la pression articulaire. Il s'agit de rostéotomie conservatrice.

Nous n'entrerons pas ici dans la description des différentes techniques proposées mais elles consistent toutes à modifier l'architecture de la hanche en inter­ venant sur l'extrémité supérieure du fémur (technique de Pauwels et de Mac Muray) ou sur l'os coxal (Chiari).

Les résultats sont statistiquement favorables si les indications sont bien posées mais l'inconvénient réside dans le fait que la durée de l'amélioration obtenue (dans environ 70 % des cas) dépasse rarement 5 à 10 ans. Si la maladie arthrosique n'est pas soignée parallèlement elle reprendra son action destructrice après quelques années.

Nous avons observé de nombreux cas où notre traitement, appliqué sur des hanches ainsi opérées favorablement qui se dégradaient à nouveau, a permis de retrouver en quelques mois le bénéfice de l'ostéo­tomie et ainsi de rendre au malade (et au chirurgien) le grand service de prolonger des années l'effet favorable de cette intervention. Rappelons la nécessité de bien choisir les cas où l'ostéotomie doit être pratiquée et qu'elle soit parfaitement exécutée par des équipes expérimentées.

- Chirurgie prothésique

Ces prothèses, découvertes par R. et J. Judet en 1946(l>, sont un des grands progrès rhumatologiques de notre époque. (1) L'histoire de cette découverte est racontée par J. Judet dans son récent ouvrage : « Chirurgien de père en fils » (Arthaud).

Ces prothèses de hanche ont fait de tels progrès que l'on peut les proposer à nos patients sans grand risque. Signalons aux personnes susceptibles d'être opé­rées que deux techniques principales sont utilisées. D'abord les prothèses scellées ou « collées » avec un ciment. Les deux pièces, mâle et femelle de la char­nière métallique sont scellées, le côté femelle aux os du bassin, le côté mâle au fémur. L'inconvénient de ce scellement avec colle est tout simplement que l'os étant vivant le collage n'est pas forcément durable. Les chirurgiens spécialisés voient maintenant nombre de ces prothèses qui ont tenu cinq ans, dix ans se desceller. Toutefois avec le temps qui passe nous voyons un bon nombre de ces prothèses tenir plus de dix an

R. et J. Judet ont inventé il y a environ 6 ans une nouvelle technique qui consiste à ajuster avec préci­sion dans l'os coxal et dans le fémur des pièces métalliques dont la surface est criblée de petits trous. Ces pièces sont fixées sans aucun ciment. Il se produit alors une prolifération osseuse qui comble les trous des pièces métalliques et réalise ainsi un scellement. On peut comparer ce scellement à celui d'un fil de fer barbelé qui est pris dans l'écorce d'un arbre qui s'est régénérée par-dessus.

La différence fondamentale entre les deux prothè­ses est que la première (scellée avec un ciment) risque de devenir de moins en moins solide au fur et à mesure qu'elle vieillit alors que la seconde (sans ciment) ne peut que devenir de plus en plus solide avec les années.

Travaillant depuis plus de vingt ans avec ces équipes de chirurgiens spécialisés nous avons acquis mainte­nant la conviction que le fait de donner par notre traitement une meilleure qualité aux tissus articulai­res, et surtout aux os, les aide considérablement à poser des prothèses plus durables et avec moins de complications immédiates. En effet, la médiocre qua­lité du tissu osseux est un obstacle sérieux à la tenue de ces appareils et là le chirurgien le plus expérimenté ne peut rien. A nous médecins de leur adresser des pa­tients dont les tissus sont susceptibles de recevoir les pièces métalliques, et pour cela notre traitement est d'une grande utilité.


- Le traitement de l'arthrose du genou est le même sur le plan médicamenteux que celui de la coxarthrose avec également les vitamines A et D ajoutées en cas d'ostéoporose et chez les personnes âgées.

Par contre, il est tout à fait particulier en ce qui concerne le traitement physique par rééducation et en ce qui concerne son hygiène.

Nous avons vu que le genou est une double articula­tion, d'abord entre rotule et fémur et secondairement entre fémur et tibia. C'est au niveau de la première que débute l'arthrose du genou et ceci sans aucun doute à cause des pressions considérables qui l'y exer­cent. Lorsqu'une personne de 70 kilos se lève d'une chaise (sans prendre appui sur ses mains) cette pres­sion peut atteindre 30 kilos par centimètre carré de cartilage !

La première consigne à suivre sera donc d'éviter les mouvements exécutés sous cette pression néfaste. Pour cela, il faut éviter de se lever d'une chaise sans se soulever avec les mains. Le mieux est de n'utiliser que des petits fauteuils et de prendre appui sur leurs accou­doirs. La deuxième consigne sera d'éviter de trop monter et descendre des escaliers et, en promenade, de choisir plutôt les chemins peu escarpés, la marche à plat n'étant pas traumatisante pour cette arthrose.

Nous voyons qu'il s'agit là de consignes assez sim­ples à suivre.

Lorsque l'arthrose a gagné tout le genou, en parti­culier l'articulation entre fémur et tibia, un ménage­ ment plus complet du genou deviendra nécessaire. Si au lieu de rester rectiligne vu de face la jambe tend à s'écarter latéralement de l'axe de la cuisse (genou valgum ou genou varum) il conviendra de demander au chirurgien orthopédiste de corriger cette angulation par une opération simple appelée ostéotomie.

En ce qui concerne la rééducation du genou arthro­sique il faut prendre des précautions toutes spéciales pour ne pas enflammer les zones détériorées. Le pédalage n'est pas recommandé car les frictions entre ro­tule et fémur sont excessives et néfastes. Il reste la mobilisation douce en piscine surtout pendant les cures thermales ou de thalassothérapie. Les patients peuvent à domicile mobiliser délicatement leur genou dans leur bain si leur baignoire est assez grande.

Le kinésithérapeute doit traiter ces genoux avec une grande douceur, les limites ou le risque de provoquer une inflammation étant vite atteints. N'oublions pas de nous efforcer de faire perdre du poids aux person­nes trop lourdes, cette articulation porteuse étant directement influencée par les pressions qu'elle doit subir.

Efforçons-nous d'améliorer, ou de ne pas laisser s'aggraver la détérioration veineuse des personnes porteuses de varices. Il semble bien (Benassy) que l'arthrose du genou ait un rapport avec l'insuffisance de la circulation de retour. Pour cela deux conditions paraissent néfastes : les excès de température aussi bien en chaud qu'en froid. 

-Donc nous recommandons le port de pantalon et contre-indiquons l'exposition au grand soleil l'été. 

-La deuxième condition néfaste est l'absence de contraction des veines variqueuses, ce qui favorise un ralentissement de la circulation de retour. Il faut imposer à ces personnes le port de bas à varices appropriés à leur cas.

En résumé l'arthrose du genou étant une affection relativement grave qui peut handicaper considérable­ ment la marche des personnes âgées et qui n'a pas encore trouvé sa solution radicale avec la prothèse totale, il convient de la traiter avec toute la rigueur et la finesse qu'elle réclame. Moyennant quoi notre trai­tement nous donne des résultats remarquables, statis­tiquement meilleurs qu'au niveau de la hanche.

Notre traitement médical est le même que celui des autres arthroses et donne des résultats tout à fait satisfaisants. Dans les cas les plus graves, et nous en connaissons qui ont abouti à une véritable infirmité, même si nous intervenons tardivement nous avons au moins la satisfaction d'arrêter l'évolution et l'inflam­mation.

Nous revoyons nos patients avec des mains indolo­res ou moins sensibles. Ils arrivent en général à s'ac­commoder des raideurs qui persistent. Le fait que la maladie soit parfaitement stabilisée supprime l'an­goisse de se voir de plus en plus handicapé.

Sur le plan hygiénique les mouvements les plus néfastes sont bien entendu les excès de pression et de crispation et aussi les trépidations. Il semble aussi que les travaux ménagers avec beaucoup de lavage soient néfastes. La majorité des arthrosiques des mains sont des femmes très actives dans leur maison.



-En ce qui concerne l'arthrose de la base du pouce ou rhizarthrose Hallus valgus, et bien que ce soit une affection féminine, nous traitons un certain nombre de dentistes hommes qui en souffrent. Ils nous disent tous que le fait de tenir avec précision, donc avec crispation, des petits instruments, en particulier le « tire nerfs » que l'on fait rouler entre le pouce et l'index, est le plus douloureux donc le plus néfaste à leur rhizarthrose.

En conséquence le traitement hygiénique de ces arthroses consiste à éviter, comme pour toutes les articulations, le surmenage, les crispations, les vibra­tions, l'humidité et les différences excessives de tem­pérature.

Sur le plan médicamenteux nous n'avons là aussi, rien à ajouter à notre traitement général de l'arthrose.

Sur le plan hygiénique par contre il y a beaucoup à dire.

Bien peu d 'hommes se plaignent d 'arthrose des pieds, où alors il s'agit de conséquences de fractures. Par contre notre clientèle féminine nous fait soigner beaucoup d'arthrose des pieds. Deux raisons évidentes expliquent cette fréquence qu'a l'arthrose à se fixer sur les pieds féminins. Tout d'abord, nous l'avons déjà expliqué en ce qui concerne les genoux, l'insuffi­sance veineuse plus fréquente que chez l'homme.

 En second lieu (et surtout) les chaussures féminines. Fai­tes donc essayer à un homme des escarpins pointus à talon aiguille ! Vous le verrez incapable de faire qua­tre pas... Nos compagnes déambulent la journée en­tière, font leurs courses, travaillent debout dans leur magasin, piétinent en attendant le bus, leurs pieds pourvus de ces élégants et délicats instruments de torture. Lorsqu'elles viennent nous présenter leurs déformations douloureuses elles répondent toujours : « Ce ne sont sûrement pas mes chaussures, je me sens si bien dedans. »

Pourtant le fait est là. Pourquoi l'hallux valgus et Phallux rigidus sont-ils si rares chez les hommes ?

Notre traitement hygiénique consiste donc à conseil­ler de porter des chaussures plus larges ne contrai­gnant pas le gros orteil à être dévié vers l'intérieur, et avec des talons moins hauts pour limiter la pression sur la base de tous les orteils. Ensuite pour corriger les pressions anormales nous conseillons le port de semel­les orthopédiques bien fabriquées.

La marche, en été, pieds nus dans le sable est une excellente rééducation de remise en forme des pieds arthrosiques. Elle a l'inconvénient qu'après les vacan­ces il est très difficile de remettre les élégantes chaus­sures de ville !

Enfin le traitement de ces pieds arthrosiques peut devoir faire appel au chirurgien spécialisé qui va corriger certaines déformations intolérables. C'est une chirurgie très délicate qui demande de la part de ce praticien une grand expérience et une parfaite habi­leté.

Mal pratiquée cette chirurgie peut s'avérer désas­treuse avec pieds douloureux et instables qui rendent la vie particulièrement pénible. Il faut avoir souffert des pieds pour se rendre compte du bonheur de pou­ voir compter sur eux.



 Traitement des ostéochondrites

J'ai déjà décrit ces maladies de croissance qui font que les articulations terminent mal leur construction et ont une forme anormale.

Il s'agit là aussi, sans aucun doute, d'un problème enzymatique dont les oligo-éléments nous donnent la solution.

Nous employons le manganèse-cuivre, le cuivre-or-argent, le fluor, le phosphore, le magnésium et le zinc-cuivre. Nous ajoutons les vitamines A et D et une dilution homéopathique de cartilage et os total. C'est ainsi que nous obtenons des guérisons rapides et totales si nous arrivons assez tôt. Plus tard, lorsque les malformations sont malheureusement acquises, nous arrêtons le processus et obtenons la meilleure articula­tion possible.

Maintenant que nous connaissons ce traitement et que nous avons la preuve absolue de son efficacité (que nous pouvons prouver par nos statistiques et nos clichés radiologiques) nous considérons que nos confrères doivent l'appliquer dans tous leurs cas d'ostéochondrites juvéniles. En effet, c'est la seule façon de protéger les adolescents contre les arthroses fort graves, surtout au niveau de la hanche et de la colonne vertébrale, qu'ils auront fatalement à partir du milieu de leur vie. Il n'y a d'ailleurs aucun autre traitement efficace connu. C'est un problème enzymatique, il ne peut pas y avoir d'autre moyen curatif et je pense qu'il n'y en aura jamais d'autre. ....

extraits...

 H Picards, vaincre l'arthrose